Tour d’horizon – Indee

Introductions

Les idées fortes, la cohérence des points de vues, les convergences ou divergences

Les enseignements majeurs et préconisations

Focus sur les villes et bâtiments

Les villes indiennes concentrent les défis : leur densité (19 millions d’habitants à Delhi, 18 millions à Mumbai, 8 millions à Bangalore), l’explosion du nombre de véhicules (1 million de nouveaux véhicules en 2016 à Delhi), le déficit d’infrastructures et de services (gestion des déchets, transports,…), la pollution de l’air (Delhi est une des villes les plus polluées au monde en termes de particules fines), les enjeux sanitaires et sociaux des bidonvilles,…

Le programme national « Smart Cities » ne manque pas de challenges. Si les ambitions du ministère du développement urbain n’orientent à ce stade pas la stratégie, laissant les villes candidates libres de leur positionnement dans un processus décentralisé imposant seulement la consultation des habitants, les attentes sont fortes pour des villes tentaculaires, congestionnées, polluées. Si l’accent semble porter sur la sécurité (avec l’appui du numérique et de l’open data), la mobilité, la qualité de l’air et les espaces publics seront des enjeux à traiter dans les différents projets, dont l’élaboration est souvent sponsorisée par un pays et/ou un grand groupe privé.

La question de la ressource en eau fait l’objet d’expérimentations et recherches dans le Karnataka (Cf. KSCST) et les initiatives des porteurs de projets se saisissent des opportunités de l’open data pour développer des solutions frugales (outil de mesure de la qualité de l’air par la start-up Oizom par exemple).

Parmi les initiatives locales, ont été évoquées au TERI quelques exemples, qui témoignent d’une capacité du politique à prendre des décisions ambitieuses :

  • L’interdiction de couper des arbres à Delhi (qui est aujourd’hui beaucoup plus verte qu’il y a 20 ans),

L’interdiction d’utiliser des sacs en plastiques (sous peine d’amende) dans le Kerala.

Retour en haut