L’Inde doit faire face à deux défis énergétiques majeurs :

• Assurer l’accès à l’électricité sur l’ensemble du territoire et notamment les zones les plus rurales,
• Anticiper un approvisionnement en énergie (et notamment en électricité) croissant du fait du développement économique du pays, et ce avec une certaine indépendance géopolitique et un souci de limiter son impact environnemental.

Les énergies renouvelables constituent un levier répondant à ces deux enjeux. Le programme national de développement des EnR prévoit l’installation de 100GW solaire et 75GW éolien.

Pour permettre aux habitants des villages les plus reculés d’accéder au service énergétique le plus élémentaire, les solutions innovantes et low-cost se multiplient (Selco, Rang De, Schneider Electric). S’appuyant sur l’énergie solaire, il s’agit d’apporter à la fois de l’éclairage et la possibilité de recharger les téléphones portables.

Lune vie communautaire accrueestive de se développer (artisanat,…ctric’mpact environnemental.  qui nous paraissaient intéressan’accès à l’éclairage dans un village (ou un bidonville) permet l’allongement des heures utiles de la journée et permet tout à la fois aux enfants d’étudier, aux activités économiques de se développer (artisanat,…), tout offrant la possibilité d’une vie communautaire accrue et un sentiment de sécurité.

Parallèlement, la recharge des téléphones portables répond également à un besoin prégnant d’inclusivité dans un pays au taux d’équipement aussi haut.

La raréfaction des ressources en eau est également un sujet complexe. La disponibilité de la ressource est très corrélée à la qualité de la mousson, mais, globalement, la capacité d’approvisionnement ne permet pas de répondre aux besoins.

Les recherches appliquées appuyées par le KSCST travaillent donc sur différents leviers en zone urbaine (recyclage et traitement des eaux, amélioration des infrastructures de distribution, récupération des eaux de pluie), mais également en secteur rural (optimisation de l’irrigation, rénovation des bassins traditionnels de récupération d’eau de pluie). Les recherches dans ce domaine portent à la fois sur le volet technologique et sur le volet humain (formation, sensibilisation, appropriation, changement des pratiques), dans une approche pragmatique et holistique.